Plaisanterie, satire, ironie et signification plus profonde
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J'ai repéré les passages cités chez Breton.
Grabbe - fils de gardien de prison de Detmold - est le dramaturge de cette pièce provocatrice et satirique qui s'en prend à la littérature allemande.
Le Diable est retrouvé en pleine chaleur d'août frigorifié... Il fait si chaud en enfer que notre été lui paraît glacial !
"Etudié" par 4 naturalistes, le Diable ment d'abord sur son identité. S'ensuivent des incidents et dialogues enfiévrés, proches de l'absurde et de l'humour noir. Il sera question de génie, d'art, d'amour et d'ambitions dévoyées dès que l'on sait que Satan et bel et bien Satan.
Grabbe attaque les romans à la mode autour de 1822. Il a tenté de percer dans le courant romantique mais excessif, brutal, alcoolique, il a vite déçu et choqué les élites auxquelles il s'adressait dans ses pièces.
Né en 1801, Grabbe a vu sa santé mentale et physique se dégrader bien vite. Il a succombé à son mal-être, à son alcoolisme, à 35 ans.
On peut aimer l'humour inhérent à cette pièce. Sans que cela aille tellement plus loin. C'est plus sarcastique, destiné à casser le cadre, que profond, selon moi. A cause des 200 ans, des deux cent deux ans écoulés, de nos jours on y voit une "photographie" des goûts littéraires de l'époque.
Je comprends que l'apparition de l'écrivain avec une lanterne, trop brève (qu'entendait-il en faire, de lui-même dans sa pièce ?) génère un goût d'inachevé. Oui ce drame a l'air inachevé.
Grabbe - fils de gardien de prison de Detmold - est le dramaturge de cette pièce provocatrice et satirique qui s'en prend à la littérature allemande.
Le Diable est retrouvé en pleine chaleur d'août frigorifié... Il fait si chaud en enfer que notre été lui paraît glacial !
"Etudié" par 4 naturalistes, le Diable ment d'abord sur son identité. S'ensuivent des incidents et dialogues enfiévrés, proches de l'absurde et de l'humour noir. Il sera question de génie, d'art, d'amour et d'ambitions dévoyées dès que l'on sait que Satan et bel et bien Satan.
Grabbe attaque les romans à la mode autour de 1822. Il a tenté de percer dans le courant romantique mais excessif, brutal, alcoolique, il a vite déçu et choqué les élites auxquelles il s'adressait dans ses pièces.
Né en 1801, Grabbe a vu sa santé mentale et physique se dégrader bien vite. Il a succombé à son mal-être, à son alcoolisme, à 35 ans.
On peut aimer l'humour inhérent à cette pièce. Sans que cela aille tellement plus loin. C'est plus sarcastique, destiné à casser le cadre, que profond, selon moi. A cause des 200 ans, des deux cent deux ans écoulés, de nos jours on y voit une "photographie" des goûts littéraires de l'époque.
Je comprends que l'apparition de l'écrivain avec une lanterne, trop brève (qu'entendait-il en faire, de lui-même dans sa pièce ?) génère un goût d'inachevé. Oui ce drame a l'air inachevé.
La maison Trystram basée dans le Gers a publié des versions françaises de romans d'Arno Schmidt, Allemand comme Grabbe. L'un des romans de Schmidt met en scène des écrivain.e.s décédé.e.s dans un au-delà homérique: chaque livre écrit sur leur oeuvre ou leur vie les arrache à leur sommeil...
J'ai préféré Arno Schmidt.
J'ai préféré Arno Schmidt.
Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)
Présentoir à flyers, rez-de-chaussée. Caché sous des prospectus lakelive.
Présentoir à flyers, rez-de-chaussée. Caché sous des prospectus lakelive.